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Méditations poétiques
Au profond de la nuit, quand je ne puis dormir Je vais m'asseoir et fais vibrer mon luth chanteur Sous le rideau léger la lune resplendit Et le vent pur s'en vient soulever ma tunique
L'oie sauvage, esseulée, crie au loin dans les champs Un oiseau qui s'envole a chanté dans le bois Je vais, je viens sans fin... Que puis-je attendre encore ? Mon coeur est tout meurtri du tourment qui le hante
JOUAN Tsi Poèmes à chanter des Wei (220 - 264)
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