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poeme4_H400

Méditations poétiques


Au profond de la nuit, quand je ne puis dormir
Je vais m'asseoir et fais vibrer mon luth chanteur
Sous le rideau léger la lune resplendit
Et le vent pur s'en vient soulever ma tunique

L'oie sauvage, esseulée, crie au loin dans les champs
Un oiseau qui s'envole a chanté dans le bois
Je vais, je viens sans fin... Que puis-je attendre encore ?
Mon coeur est tout meurtri du tourment qui le hante

JOUAN Tsi
Poèmes à chanter des Wei (220 - 264)